Les Dires de Zeta: L’Omnipotent Krlll


Un des premiers extraterrestres de l’orientation du Service-Envers-Soi à contacter le gouvernement des Etats Unis était un membre d’une race extraterrestre venant d’Orion, et qui se faisait appeler l’Omnipotent Krlll. Il avait étudié les sociétés humaine, ou plutôt ses serviteurs avaient ils fait cette étude, et en avait conclu qu’un nom guttural qui sonnait comme un grondement aurait ses chances de le faire craindre. Il se concocta donc un nom. On peut remarquer que cela ressemble aussi au mot " kill " - tuer – et ce n’est pas un hasard non plus. Cet extraterrestre fit très forte impression sur les militaires qui le rencontrèrent, en ceci qu’il comprenait leur besoin d’ordre et de hiérarchie, leur concept de commandement par le plus puissant et celui qui a le plus de relations, et de façon générale leur volonté d’écarter ceux des populations qui s’attaqueraient à leur appétit de pouvoir et de force. Comme il était fermement dans le Service-Envers-Soi, ils parlaient en effet le même langage. Il se sentait chez lui.

Krlll considéra que travailler à la désinformation de l’armée était ce qui correspondait le mieux à son but ultime. Comme il voulait les conquérir, il leur dit qu’ils étaient le patron. Ils achetèrent. Comme il voulait leur coopération, il leur dit qu’ils recevraient de la technologie en échange. Ils achetèrent. Après toutes ces années il n’est pas ressorti grand chose de ce contact vanté avec l’Omnipotent Krlll. Sa désinformation s’est révélée, morceau par morceau, de sorte que toute l’information qu’il avait fournie a dans l’ensemble été mise au rebut. Cependant, il existe encore des bassins de l’information formés en gros à partir de cette source et qui ne se sont pas taris. Ils refusent de se taire, et répètent les mêmes histoires absurdes toujours et encore. Ces sources ont leur vie propre, et pour avoir pensé que l’information venait directement du gouvernement, avoir été convaincues et même délibérément impressionnées par ce fait il y a longtemps, elles sont encore imbibées du désir de parler. Essayer de contredire ces fanatiques ne semble que leur donner encore plus d’élan. L’histoire continue de vivre comme un écho qui ne veut pas mourir.