Les comètes périodiques sont attirées par le Soleil, foncent dessus, mais l’évitent du fait de la même sensibilité
au vent solaire qui permet l’éjection de leurs nuages de poussière et de gaz. Les humains pensent que des
particules infiniment petites seront plus affectées par le vent solaire que des particules plus grosses, mais cette
supposition est fausse. Si tel était le cas, comment expliquer alors la Ceinture d’Astéroïdes, qui possède des
débris de toute taille qui semblent insensibles au vent solaire. Un objet petit pourra perdre de la vitesse plus
rapidement qu’un objet plus gros, à cause des écarts gravitationnels, mais l’effet est le même si les deux sont
sensibles au vent solaire, c’est-à-dire qu’ils seront tous deux repoussés. Les comètes qui heurtent le Soleil ont
perdu assez de vapeur d’eau, au hasard de leurs trajectoires périodiques autour du Soleil, pour que l’équilibre de
leur composition pèse contre la répulsion par le vent solaire. Bref, elles ont perdu leur protection. Elles arrivent
en fonçant de l’espace lointain, mais pour une fois, elle ne virent pas de bord, elles entrent en collision. En fait,
les comètes ferment leur orbite, en venant de plus en plus près du Soleil, par ce processus.
S’il existe une force de répulsion, telle que le vent solaire à l’encontre d’une comète, la comète va virer de bord
à son approche et en prenant de la vitesse à l’entrée du système solaire, virer à nouveau. La vitesse croissante
des comètes leur permet de dépasser en quelque sorte leur sensibilité au vent solaire. Elles font donc un voyage
rapide autour du Soleil tout en étant tenues à distance là où elles prennent en substance un coup de vent contre
lequel elles ne peuvent rien.
Le vent solaire est constant, ces modifications sont incrémentales, car à chaque fois qu’on le mesure plus
finement, la mesure donne une valeur nouvelle tout aussi constante. La distance à laquelle se maintient la comète
ne s’explique pas par l’analogie avec une voiture heurtant un mur de brique ni un plongeur entrant dans l’eau ni
même avec un homme marchant dans une tempête. La comète glisse sur le côté en approchant, allant vers la
direction de moindre pression, ou de moindre résistance, tout en continuant à viser le Soleil. Le point où cet
équilibre est atteint dépend de la vitesse de la comète, qui croît de façon constante au fur et à mesure qu’elle
approche le Soleil, et de l’intensité du souffle du vent solaire. Ces facteurs sont en jeu en tout point de leur
orbite. Quand elle sont dans le lointain espace, la trajectoire des comètes est relativement sédentaire, et elles
glissent donc vers le côté plutôt que d’approcher directement le Soleil. Quand elles pénètrent dans votre Système
Solaire, il se produit l’inverse c’est à dire que l’effet de la vitesse domine la force du vent solaire de sorte que
la comète vire vers le Soleil, mais toujours ces deux facteurs sont ils en jeu.
Il est tout à fait clair que certaines comètes sont périodiques, car elles réapparaissent régulièrement après un
nombre d’années déterminé, viennent de la même direction, font leur tournée dans le système solaire au même
endroit, sortent du système solaire dans la même direction, et offrent la même apparence que l’on peut prévoir.
Mais les comètes à grande période ont été décrites dans le passé d’une manière qui laisse pour le moins
dubitatif. Lors que les astronomes de ce millénaire là supposaient que le Soleil tournait autour de la Terre, leurs
observations ont elles été précises? Et comment sait on qu’une comète est de retour, même si elle revient dans la
même direction? N’est il pas possible qu’il y ait plus d’une seule comète sur la même orbite à travers le Système
Solaire? Les humains sortent à peine du Moyen Age, et s’ils étaient honnêtes ils admettraient qu’ils jouent aux
devinettes. Ont ils marqué ces comètes? Ont ils des éléments précis de comparaison? Sur quoi se basent ils, sur
le croquis au crayon dessiné par quelqu’un dans l’Antiquité?